Nicolas Le Bault est un auteur et artiste visuel français né en 1986, s’exprimant principalement par la voie du dessin. Il réalise des bandes dessinées dans lesquelles s’incarnent des thèmes souvent marginalisés, comme la violence, les névroses familiales, les tourments sociaux, la vie intime et la sexualité, dans une ambiance à la fois trouble et enfantine, souvent imprévisible et cauchemardesque. Inspiré par la psychanalyse et par les sciences sociales, ainsi que par toutes les formes de la culture populaire, il est également l'auteur d'un essai sur le transhumanisme, d'un roman ainsi que de nombreux textes et articles sur des sujets connexes. Il dirige depuis fin 2017 la maison d’édition indépendante White Rabbit Prod et le magazine White Rabbit Dream, à travers lesquels il défend sa vision de l’art comme réponse au malaise dans la civilisation.
« Autant dire tout de suite que l’on aime ou que l’on déteste cet imaginaire fait de rêves, de cauchemars, d’illusions, de fantômes, de perversions et de personnages ambivalents. En tout cas, la patte de Nicolas Le Bault est reconnaissable entre toutes : dessins tout droit sortis de l’enfance, visages expressifs, couleurs vives. L’univers de l’enfance est récupéré, recyclé et dynamité à la TNT afin de mettre à nu toute la cruauté du monde et son absurdité. » (Bruno Chiron)
Nicolas Le Bault is a French author and visual artist born in 1986, expressing mainly through drawing. He creates comic books that embody often marginalized themes, such as violence, family neuroses, social turmoil, childhood traumas, and sexuality, in a disturbing atmosphere that is often unpredictable and nightmarish. Inspired by psychoanalysis and social sciences, as well as all forms of popular culture, he is also the author of an essay on transhumanism, of a novel, as well as numerous texts and articles on related subjects. Since the end of 2017, he has been running the independent publishing house White Rabbit Prod and the transgressive art magazine White Rabbit Dream, through which he defends his vision of art as a response to the discontent in civilization.